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Tribune : la solution française pour reprendre le contrôle avec un numérique souverain et sobre
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4NK : le web plus simple, moins cher, plus fiable et souverain.
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Introduction
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Les cyberattaques sont devenues l’une des premières causes d’arrêt d’activité pour les organisations européennes. Chaque semaine, des entreprises, des collectivités et des institutions de toutes tailles se retrouvent paralysées par des ransomwares. Pourtant, toutes avaient investi massivement dans des infrastructures réputées fiables : clouds publics internationaux, clouds souverains, API mutualisées, services managés.
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Le constat est implacable : les architectures hypercentralisées ne garantissent plus ni sécurité, ni souveraineté, ni fiabilité.
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Selon l’ENISA, plus de 60 % des incidents majeurs en Europe en 2022 concernaient des fournisseurs de services cloud ou API tiers, dont la compromission affectait en cascade des milliers de clients. Le site bonjourlafuite.eu.org, qui recense quotidiennement les fuites de données, illustre l’ampleur du phénomène : Microsoft 365, Google Workspace, OVH, mais aussi des clouds régionaux ou des API d’identité nationale ont été victimes d’exfiltrations massives.
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Le problème n’est pas seulement américain. Il est structurel : tout cloud, toute API centralisée concentre les risques, attire les attaques et ouvre la voie à la surveillance. Les failles techniques se doublent d’ingérences politiques et commerciales. Ainsi, le Cloud Act américain (2018) oblige tout prestataire US à fournir les données qu’il héberge, y compris celles des Européens, tandis que l’arrêt Schrems II de la CJUE (2020) a confirmé l’incompatibilité de ces pratiques avec le RGPD. Mais en parallèle, des prestataires européens ont eux aussi été critiqués pour leurs failles, leur dépendance cachée à des technologies non-européennes, ou leur incapacité à garantir une traçabilité transparente.
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Un numérique devenu invérifiable et manipulé
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La crise est aussi épistémologique. Avec l’essor de l’IA générative, distinguer un vrai document d’un faux devient quasiment impossible. Contrats falsifiés, identités usurpées, deepfakes indétectables : chaque donnée peut être altérée en quelques secondes.
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Parallèlement, le modèle économique dominant repose sur la captation et l’exploitation systématique des données. Les plateformes et certains États utilisent la surveillance de masse pour manipuler les comportements, orienter les décisions ou imposer des scores sociaux et économiques. La souveraineté numérique de l’Europe, et même la légitimité de ses institutions, se trouvent compromises.
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La rupture apportée par 4NK : décentralisation et sobriété
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La réponse ne réside pas dans « plus de cloud » ou « plus d’API », mais dans moins de dépendance, plus de contrôle, et davantage de sobriété.
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C’est l’approche de 4NK, qui développe une infrastructure Web 5.0, conçue pour briser les verrous de la centralisation grâce à plusieurs innovations radicales :
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Décentralisation des droits
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Les accès et permissions ne sont plus gérés par un serveur maître mais répartis entre les appareils des utilisateurs. Les règles sont publiées, signées et vérifiées en pair-à-pair. Aucun administrateur central ne peut altérer ou détourner les droits.
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Stockage sans cloud ni API centralisée
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Les fichiers ne passent jamais par un point unique de contrôle. Ils sont chiffrés, stockés localement ou dans un réseau distribué temporaire, puis validés côté client. Aucun service externe, aucune API propriétaire, aucun SPOF (single point of failure).
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Validation côté client
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Chaque transaction, identité ou document est vérifié directement par l’appareil de l’utilisateur grâce à un SDK cryptographique. Ce n’est pas une « confiance en tiers » mais une preuve vérifiable en un clic. Contrairement au Web 3.0 dépendant de blockchains coûteuses, il s’agit ici d’une validation légère et universelle, intégrable partout.
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Cartographie souveraine des données
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Chaque utilisateur définit lui-même une carte de ses données :
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quelles données existent,
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qui peut y accéder,
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selon quelles règles,
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avec quelle durée de validité.
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Ces règles sont inscrites cryptographiquement dans le protocole, et ne peuvent être ni modifiées ni contournées par les infrastructures. Les serveurs et réseaux ne voient ni le contenu, ni les métadonnées, ni même les relations entre utilisateurs : ils ne transportent que des flux chiffrés, validés côté client.
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Dans ce modèle, les infrastructures n’ont aucun pouvoir : elles relaient et stockent temporairement, sans jamais accéder aux clés, aux règles, ni aux usages. L’intégralité du pouvoir normatif est déplacée vers les utilisateurs, qui deviennent les véritables régulateurs de leurs données.
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Simplification radicale
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Connexion sans mot de passe : appairage par clé cryptographique, sans gestion d’identifiants centralisés.
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Paiement désintermédié : facturation en jetons probatoires, ancrés sur Bitcoin, sans intermédiaires bancaires lourds.
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Vérification instantanée : document, signature, transaction – tout peut être prouvé par son hash, immédiatement vérifiable par n’importe qui.
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Comparaison avec les clouds centralisés
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Contenu de l’article
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Vers une domination inévitable
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Cette rupture crée un nouveau territoire numérique :
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moins cher,
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plus simple,
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plus sûr,
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juridiquement souverain,
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écologiquement sobre.
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À terme, les géants actuels, prisonniers de leur modèle centralisé, ne pourront rivaliser. Leur sécurité reste fragile, leur coût élevé, leur gouvernance opaque. L’histoire nous enseigne qu’aucun modèle centralisé ne résiste longtemps à l’arrivée d’une alternative distribuée : le Minitel a cédé face au Web, et demain, le cloud centralisé cédera face au Web 5.0 souverain et vérifiable.
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Une alternative existe déjà
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Face à ce constat, il serait facile de croire qu’un tel modèle n’est qu’une utopie théorique. Pourtant, la solution existe, elle est française, et elle sera ouverte en open source dès la fin de l’année : il s’agit de 4NK.
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Construit depuis plusieurs années sur une base technologique radicalement différente des clouds et API centralisées, 4NK propose dès aujourd’hui un premier produit opérationnel : Docv, une GED souveraine et sobre déjà adoptée par les notaires et des PME de la logistique. Ces premières intégrations métiers prouvent que le modèle fonctionne, qu’il répond à des besoins critiques, et qu’il peut être déployé sans complexité, sur les équipements existants.
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Une stratégie de déploiement massif
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Une technologie, aussi radicale soit-elle, ne transforme le monde que lorsqu’elle se déploie largement. La vision de 4NK repose sur une stratégie progressive mais massive : commencer par des cas d’usage probants, démontrer leur robustesse, puis généraliser l’approche.
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Via l'intégration chez les éditeurs phares, les syndicats et les groupements de professionnels, les TPE, PME et collectivités locales accèdent à cette souveraineté numérique par la voie la plus immédiate : la gestion électronique de documents (GED) pour sécuriser l'ensemble des flux métier. Dans ce cadre, la technologie 4NK assure à moindre coût la confidentialité, l’intégrité et la traçabilité des dossiers sensibles : marchés publics, factures, contrats, délibérations ou archives. Là où les solutions cloud classiques exposent les données à des failles, des dépendances tarifaires ou des ingérences, la GED souveraine fondée sur 4NK permet à chaque organisation, même modeste, de retrouver la maîtrise totale de ses flux.
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Les grands comptes bénéficient, eux, d’une suite plus large d’outils et de services développés par des intégrateurs et éditeurs partenaires s’appuyant sur 4NK comme socle. Ces solutions couvrent un spectre complet : messageries chiffrées en mesh, stockage distribué, gestion décentralisée des identités et des droits, intégration d’oracles d’ancrage probatoires, et bientôt intelligence artificielle locale, exécutée sans exposition des données à des clouds externes. Autrement dit, la sécurité, la confidentialité et la souveraineté ne sont pas des options mais des caractéristiques natives de ces environnements.
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Et fin septembre un SaaS grand public et professionnel, ouvrant un accès simplifié à cet espace numérique souverain, sobre et interopérable, sans CAPEX ni complexité d’intégration.
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Ainsi, la stratégie n’est pas de répliquer le modèle des clouds dominants en créant une infrastructure centralisée de plus, mais au contraire de tisser un réseau distribué d’usages concrets, où chaque acteur – qu’il soit une petite entreprise, une collectivité ou un grand groupe – devient un nœud souverain du Web 5.0. Les messageries chiffrées, les espaces documentaires probatoires et les IA locales ne sont pas des add-ons, mais des composantes natives, garanties par la cryptographie et vérifiables en un clic.
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Ce maillage progressif crée un écosystème où la confiance ne dépend plus d’un prestataire mais d’une preuve distribuée. Une fois établi, il ouvre un territoire numérique où l’Europe peut enfin conjuguer sécurité, indépendance et sobriété.
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Conclusion
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Il est temps pour l’Europe de reprendre le contrôle. Les dérives documentées – espionnage, fuites massives, dépendance aux clouds et API centralisées – montrent que notre modèle actuel est insoutenable.
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Les solutions distribuées existent. Elles sont plus sûres, plus sobres, plus simples. Elles offrent une cartographie des données où seul l’utilisateur définit les règles, et où les infrastructures n’ont aucun pouvoir.
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Le choix est clair : continuer à subir un numérique invérifiable, énergivore et sous tutelle, ou construire un numérique souverain et sobre, fondé sur la cryptographie distribuée, la vérifiabilité universelle et la souveraineté individuelle des données. |